jeudi 26 février 2015

Education bienveillante mode d'emploi



Comment expliquer la bienveillance…  la première fois que j’ai lu ce terme et que j’ai tenté de me documenter, je suis tombée sur un forum sur internet qui a eu sur moi 3 effets :
-j’ai pleuré pendant 3h devant l’image de la mère monstrueuse qui m’était renvoyée
-j’ai eu le sentiment que la bienveillance était une sorte de Rotary club pour mères parfaites que je n’aurai jamais les moyens de m’offrir
-j’ai fermé internet et j’ai mis 1 an à revenir vers le sujet

Car oui quand on a pas soi-même été élevé dans la bienveillance, se lancer dans l’aventure c’est un peu comme décider de partir vivre dans un pays dont on ne connait pas la culture. Si en plus on oublie son guide du routard et que la première personne sur qui l’on tombe ne supporte pas les étrangers, le risque est de prendre son billet retour avant la fin de la première semaine…



En effet comme l’explique si bien ce sympathique article de Reggio and Twins, le parent déjà accompli dans la bienveillance à la fâcheuse (bien que légitime) habitude de se la péter un peu et de poser son regard réprobateur sur le novice que vous êtes. Mais si vous poursuivez dans la bienveillance, vous vous rendrez vite compte que vous devrez vous-même très vite lutter contre ce même travers, regardant à votre tour avec l’œil noir le parent non-initié qui près de vous pratique la VEO (Violence Educative Ordinaire). Mais pourquoi donc ?



Parce que dans une société ou l’éducation des enfants se fait en écrasante majorité en VEO (ou éducation traditionnelle), le parent bienveillant se trouve très souvent en situation de se justifier sur ses choix éducatifs, souvent même confronté à des réactions violentes et agressives. Ces réactions poussent donc le parent sur la voie de la bienveillance à se défendre, à justifier ses choix par des listes d’arguments, citations, preuves scientifiques… souvent révoltés par l’ironie de la situation, car il faut en France se justifier de NE PAS frapper ou punir ses enfants, ces parents se retrouvent en « communautés » pour se soutenir et échanger. Plus la bienveillance entre dans leur vie et plus la certitude d’être sur le bon chemin s’installe… 


Mais pourquoi donc un choix éducatif dont le nom est « bienveillance » et qui sonne plutôt comme un truc tout-plein-d’amour-bisounours, déchaine-t’il ainsi les passions au point qu’une conversation commençant par « nous avons choisi d’éduquer nos enfant sur le principe de la bienveillance » peut se terminer par des insultes et ruiner un simple café entre copines ?
Parce que ça touche au cœur de tout un tas de choses fondamentales dans notre vie : nos enfants, l’image du « bon » ou du « mauvais » parent, notre propre éducation, notre relation à nos parents, nos propres failles et blessures…



L’éducation bienveillante, (ou parentalité positive, ou éducation non violente) c’est un parti-pris éducatif axé sur l’enfant ; contrairement à l’éducation traditionnelle, ce mode d’éducation exclue le principe de lutte de pouvoir, d’autorité imposée à l’enfant, et utilise en contrepartie les outils de la confiance, de la coopération, et de la connaissance de l’enfant et de son fonctionnement.
Ca sonne plutôt pacifiste alors que reproche t’on à l’éducation bienveillante ?

Comme tout ce qui est différent, mal connu, elle fait peur et provoque des réactions épidermiques pour plusieurs raisons :

-la peur du laxisme : dans une société qui met une pression énorme aux parents, dans un monde ou il faut à la fois être un super parent, avoir une carrière, manger sain, faire du sport, dire bonjour à la dame, cultiver sa vie sociale sur facebook, le regard posé sur le parent dont l’enfant se met à pleurer ou crier dans un magasin est absolument culpabilisant et plein de jugement négatif. La peur d’être le géniteur d’un de ces fameux « enfant mal élevé » (à prononcer avec le sourcil froncé avec un petit hochement de tête désapprobateur) prime souvent sur le propre ressenti du parent qui  applique bien souvent l’éducation traditionnelle tout en ne se sentant pas le parent qu'il voudrait être.

-la culpabilité : changer de cap vers la bienveillance, lire les livres, les documents, les études scientifiques, se dire que c’est ça qu’on  veut, c’est aussi affronter sa culpabilité de ne pas l’avoir fait plus tôt, revoir tout ce qu’on a fait et que l’on va maintenant considérer comme « mal »

-la remise en question : pas de changement pour la bienveillance sans remise en question de sa façon de faire mais également de l’éducation qu’on a soi-même reçu ; c’est parfois un gros travail personnel, qui peut bousculer, sans compter les réactions de l’entourage proche, tout particulièrement de ses propres parents qui vivent cela comme une critique de ce qu’ils ont pu faire.


-les préjugés : ah ils sont nombreux les préjugés sur la bienveillance ; il y ceux des autres, ceux qui vont juger ce parents qui renie la culture éducationnelle française, et ses propres préjugés, car même si l’on souhaite changer, l’empreinte de notre propre éducation et du modèle que l’on côtoie majoritairement est énorme.

Alors justement je vous propose de nous « attaquer » à ces préjugés :
-« la bienveillance, c’est le laxisme quoi, c’est laisser l’enfant tout faire ! » : non, comme le dit Gordon, il y à l’autoritarisme (quand le parent impose sa loi), le laxisme (quand l’enfant impose sa loi) et au milieu il y a la bienveillance (lorsque l’éducation n’est pas une affaire de force mais un système gagnant-gagnant)



-« pour les faire obéir il faut bien des fessées, ou au moins des punitions » : et bien 42 pays à travers le monde, et 23 en Europe ne sont officiellement pas de cet avis et ont interdit toute punition corporelle. Les études scientifiques et sociales n’ont pas pu démontrer d’effet positif de ces châtiments et ont toutes conclu au contraire à des effets négatifs


-« une  petite fessée ça n’a jamais tué personne, j’en ai reçu et je vais bien , ce qu’il faut c’est être raisonnable » : et bien ce n’est pas exact ; il est maintenant prouvé que les punitions corporelles portent atteinte à la santé mentale et physique sur le court, moyen et long terme. Nous savons maintenant de manière certaine qu’elles augmentent l’agressivité des enfants, nuisent à la bonne gestion des émotions, encouragent le mensonge, le contournement et réduisent la faculté à assumer les conséquences de ses actions de manière positive ; l’impact négatif sur l’estime de soi a également été largement démontré.


La notion de « punition corporelle raisonnable » est d’autre part très contestable car elle repose sur une évaluation subjective qui empêche de fixer une limite légale évaluable. Rappelons que  75% des maltraitances sont commises dans un contexte de punition ce qui prouve à mon sens qu’on ne peut pas laisser chacun être libre de fixer cette limite « raisonnable »


-« je suis chez moi, ce sont mes enfants je fais ce que je veux » : et bien, remplaçons « enfant » par « femme » et nous nous rendons compte qu’étrangement, un argument devenu invalide légalement pour le droit de correction envers sa femme, est toujours avancé pour les enfants. Le conseil des droits de l’homme des nations unies et le comité des droits de l’enfant ont d’ailleurs signalé que l’absence de législation interdisant les punitions corporelles était contraire à la charte sociale européenne. Ce n’est donc pas une affaire privée…



-« regardez en Suède maintenant, ils savent plus quoi faire avec leurs « enfants rois » « : cette campagne de désinformation récemment apparue sur le net affirmait que les Suédois, précurseurs sur l’interdiction des châtiments corporels et de l’éducation bienveillante, se trouvaient désormais aux prises avec une génération d’enfants rois mal élevés et tyranniques qui mettent en péril l’avenir de la nation . Ces articles largement diffusés et ne prenant appui sur aucune étude sociale ou scientifiques, sont issus des allégations d’un psychiatre Suédois, David Eberhard dans son livre dont il a largement fait la promotion. Sauf que la première génération élevée dans la bienveillance correspond aux trentenaires d’aujourd’hui et que les études montrent que cette génération est équilibrée, bien dans sa peau et que le taux de criminalité en Suède ferait pâlir de jalousie n’importe quel autre pays d’Europe ce qui tend à prouver que, si problème il y a avec les enfants Suédois d’aujourd’hui, il ne vient pas de la bienveillance elle-même mais plutôt de son mode d’application actuel ou encore d’autres phénomènes sociaux qu’il conviendrait d’étudier précisément.


Mais alors, maintenant qu’on a passé les préjugés, c’est super, on est motivé, mais on fait quoi quand Minipouce se met à hurler devant notre refus de le nourrir de smarties ou nous regarde du haut de ses 4 ans en nous disant « tes trop moche du caca boudin » tout en faisant du Picasso sur les murs du salon, on fait quoi ? on lui dit « ah mais quel amouuuuuuur !! » ??
Non, bien sur, je le rappelle la bienveillance ce n’est pas tout autoriser ni tout accepter, ce n’est pas devenir le souffre douleur de son enfant non plus.
Mais le plus grand piège serait de croire que c’est quelque chose de facile et de naturel dans lequel on peut se lancer sans effort et que tout se passera bien ; c’est un peu comme se jeter du haut d’une falaise en se disant « bah, la nature à bien prévu un parachute… »
Ça demande un investissement personnel, là encore, tout particulièrement  pour ceux qui n’ont pas été élevés eux-même sur ces principes… et oui, c’est pas juste, le copain d’à coté qui a été élevé comme ça il fait tout bien naturellement et pour les autres, va falloir bosser ! (mais bon Angélina jolie vous avait déjà prouvé que la nature n’est pas toujours équitable, je ne vous apprend rien)

Heureusement, de nombreux spécialistes se sont penchés sur le sujet avant nous et, comble de bonheur, ils ont même écrit tout un tas de bouquins sur le sujet. Alors le 2ème piège étant de passer 15 ans de sa vie à lire toute la bibliographie de la bienveillance pour se rendre compte que les enfants sont grands et qu’il est un peu tard, mieux vaut se renseigner sur les « essentiels » pour débuter, quitte à approfondir ensuite.
Ma sélection personnelle serait celle-ci :
"Au coeur des émotions de l'enfant" de Filliozat : C’est LE livre qui permet de comprendre les différentes étapes de construction psychologique de l’enfant et permet de comprendre beaucoup de fonctionnement ; bref une sorte de décodeur à Minipouce, très utile

"il n'y a pas de parent parfait" toujours Filliozat : là, c’est le livre à lire vite quand on débute dans la bienveillance et qu’on est au stade de culpabilité intense lié à la découverte de tout ce qu’on à pas fait correctement , aussi appelé le stade « oh mon Dieu je les ai traumatisés ils vont être névrosés toute leur vie à cause de moi je suis un parent ignoble !!!!! ». Ce livre va dédramatiser et vous remettre sur les rails pour continuer

"parents efficaces" de Gordon : là, des solutions concrètes et plus seulement de la théorie et ça fait du bien ; le livre qui vous fera accueillir votre conjoint en criant, le livre à la main « on a fait la méthode du gagnant gagnant et Minipouce à mangé des légumes !! »

Là il s'agit je dirai du "kit de survie" pour débuter dans la bienveillance car de très nombreux ouvrages existent. S'inscrire sur un groupe de discussion accès sur la parentalité bienveillante peut s'avérer plus qu'utile, tout particulièrement pour les soirs difficiles de vos débuts, ou la tentation de bruler vos lectures bienveillantes sur l’autel de la frustration parentale semblera plus forte que vos bonnes résolutions...

Vous entrerez dans l'ère de l'auto jugement; vous serez encore sous la dictature des automatismes éducatifs mais chaque fois que vous ferez ou direz quelque chose à votre enfant, votre Moi apprenti bienveillant vous fera des remarques ("ah non j'aurai pas du formuler ça comme ça", "mince j'ai encore fait du chantage"...). Oui c'est très exaspérant et même déprimant. A ce stade, armez-vous de patience et de tout le soutien possible...



C'est généralement à ce stade que vous ferez une grande découverte, et "grande" est un faible mot car croyez-moi, à l'échelle de la parentalité, c'est un continent entier que vous allez découvrir : la bienveillance, c'est plus un travail sur soi-même que des techniques éducatives. Disons que la bienveillance est votre destination, que les outils sont un vélo qu'on vous offre pour y aller et que vous réalisiez enfin que si vous ne montez pas sur ce vélo pour vous mettre à pédaler, et bien vous n'irez nulle part...(mais vous n'avez jamais fait de vélo, bien sur!)  Vous comprendrez que vous êtes la clé (même si ça sonne un peu discours de gourou spirituel). Vous devrez vous interroger sur la maitrise de vos propres émotions, sur ce qui vous met en colère et pourquoi, ce qui est important ou non, vous découvrirez que la bienveillance commence par soi-même et vous apprendrez à être indulgent avec vous-même. Vous constaterez que plus vous travaillez sur vous même, plus la bienveillance sera facile à appliquer; vous comprendrez que si vous prenez soin de vous, vous êtes un meilleur parent.



Et sur votre vélo (oui j'aime les métaphores filées), parfois vous tomberez, parfois vous irez moins vite, vous vous rallongerez même sur le chemin; et parfois vous vous direz que vous n'avez plus la force de pédaler avant de vous rendre compte que finalement vous pouvez encore; que vous avez réussi à faire 1km de plus que la veille. Il arrivera même un moment ou vous vous arrêterez, observant l'autoroute de la VEO à coté en vous disant que finalement une voiture c'est moins fatiguant pour vous, vous demandant si vous n'avez pas fait le mauvais choix. Puis vous vous retournerez et constaterez le chemin parcouru et la fierté vous envahira.
Un matin vous réaliserez que vous êtes monté sur votre vélo sans même vous en rendre compte, que vous pédalez machinalement de bon train dans la bonne direction; ce jour là vous réaliserez que vous ne savez plus conduire une voiture et que vous n'en n'avez de toute manière plus l'envie, que vous n'avez plus aucun doute sur la route à emprunter, que vous vous moquez du regard des automobilistes... Ce jour là vous comprendrez que la bienveillance n'était pas votre destination, Lieu parfait à atteindre, mais le chemin, avec ses embuches, ses chutes, ses bifurcations, et finalement la plus jolie ballade de votre vie, car vous verrez votre enfant pédaler à vos cotés en souriant et vous saurez que, lorsqu'il sera parent à son tour, il saura déjà faire du vélo....










mardi 17 février 2015

my vegan week



Ensuite des raisons éthiques : les conditions de production de la plupart des produits animaliers que l’on trouve dans le circuit de grande distribution sont déplorables du point de vue du traitement infligé aux animaux.

Pourtant je ne suis pas prête à devenir végétarienne… d’abord parce que j’aime la viande, de goût, et que je pense qu’elle fait partie, en petites quantités, du régime alimentaire normal de l’être humain. Et parce que vivant à la campagne, il est tout à fait possible et facile de se procurer de la viande de très bonne qualité, produite dans des conditions qui n’ont rien à voir avec celles de l’élevage en batterie par exemple.

Nous avons donc commencé par remplacer la viande de grande surface par de la production locale de qualité achetée au marché ou via La Ruche qui dit Oui. Forcément, ça a un coût la qualité et le poulet fermier est bien plus cher que son homologue plein de flotte et sans goût tête de gondole du supermarché. « Moi j’ai pas les moyens d’acheter du poulet bio ! » ou « ah tu achète ta viande au marché, ça coute une fortune ! » ai-je pu entendre parfois, sous-entendant que j’avais soit gagné au loto pour me nourrir de la sorte, soit que j’allais devoir faire un dossier de sur-endêtement pour nourrir ma famille (à notre que la remarque fonctionne aussi pour tout achat de nourriture bio…)


Alors là je donnerai 2 arguments : premièrement je préfère manger 5 fois moins de viande mais qu’elle ait du goût et que l’image d’un poulet tuberculeux aux pates déformées( parce qu’il n’a jamais couru de sa vie) ne me hante pas pendant mon diner. Et deuxièmement, comme le dit Joel Salatin (fondateur de http://www.polyfacefarms.com/) « Si vous pensez que le bio est cher, avez-vous estimé le prix d’un cancer dernièrement ? » . Bravo Joel, je ne l’aurai jamais si bien dit…

Donc une fois que l’habitude est prise de manger moins de viande mais de qualité, il n’y a plus qu’un pas à franchir pour devenir un « week vegan », c'est-à-dire végétarien en semaine.
« Ahhhhnnnnn mais c’est hypocrite ! » diront certains. Pas plus que de ne pas consommer d’alcool en semaine mais s’autoriser un apéro le week end ! ça s’appelle la modération Mônsieur (ou madame qu’importe). Je n’ai jamais été attirée par les extrèmes, mon but est simplement de réduire mon empreinte.
J’aime ce système ; aujourd’hui la plupart des foyers français consomment de la viande à chaque repas ! se contenter de 2 repas avec viande par semaine au lieu de 14 c’est diviser par 7 la consommation, c’est déjà énorme. Ça reste modulable, du coup si les collègues me proposent un restaurant un midi en semaine, je ne fais pas ma relou et je peux dire « ok » ; parceque 1 : en Californie être végétarienne c’est hyper tendance, en Lot et Garonne c’est hyper bizare (voir même c’est une pathologie mentale à soigner) et 2 : à Fond-du-Trou-sur-Garonne ya 2 restaurants et zéro menu végétarien

Et voilà toutes les explications que vous attendiez (ou pas) sur ma life alimentaire alors « bonjour, je m’appelle Solène et je suis une week vegetarienne  et j’ai même pas honte de le dire »


Prochainement, la recette du Tofu poché à la salade verte ou «les clichés sur le végétarisme ont la vie dure »

SolN

mardi 3 février 2015

Eco-défi de janvier : vers une garde robe éco éthique et minimaliste



En janvier j’ai participé aux éco-défis de Clémentine LaMandarine et des Echos Verts ; Le défi de Clémentine la Mandarine étant de créer son blog, vous pouvez constater que c’est chose faite ! je vais donc pouvoir vous parler du défi des échos verts

Tout d’abord c’est quoi un éco-défis ? c’est un challenge que l’on se fixe dans une démarche écologique ; une sorte de bonne résolution écolo en sorte sauf que là, grâce aux Echos verts et à Clémentine la Mandarine, c’est un vrai coaching avec un nouveau thème par mois et ça c’est génial ! du partage, des conseils, des discussions, tout cela permet d’atteindre un but que seul on aurait peut être jamais atteint… le meilleur des réseaux sociaux en somme !

Pour le mois de Janvier, l’éco défit proposé par Les échosverts était pour moi un sacré challenge auquel je n’avais encore jamais osé m’attaquer : « une garde robe éthique et minimaliste ». Il s’agissait en 4 étapes de faire le tri de sa garde robe pour garder uniquement le nécessaire, apprendre à donner/ échanger/ vendre / recycler/ customiser le reste, se renseigner sur les marques éthiques et clean et apprendre à connaitre les matières et les systèmes de production, et enfin consommer éthique sur les prochains achats.

J’ai commencé par faire le tri grâce aux nombreux conseils du site (et comme il n’est jamais trop tard pour bien faire cher lecteur tu peux t’y mettre maintenant si tu le souhaite, c’est par ICI). Non pas que je sois une acheteuse compulsive, je dirai plutôt une récupératrice compulsive… on me donne des sacs de fringue et je garde, j’accumule, y compris ce que je mettrais « peut être un jour »… si on ajoute à cela les vêtements d’avant (oui avant d’avoir des enfants et de prendre des kilos superflu) que je conservais pour des raisons purement psychologiques (on sait jamais, si je me levais un matin avec 10kg en moins… le deuil de sa silhouette d’antan n’est pas si simple à faire), le tri m’a permis de constituer pas moins de 10 sacs de vêtements dont je devais me séparer.
Après remise en dépôt-don, il me reste 1 sac de vêtements avec un peu de valeur que je dois maintenant tenter de vendre.
Et voici maintenant mon armoire après tri



rangée du bas de droite à gauche : le bac plastique contient pyjamas et affaires de sport, ensuite une boite pour les pantalons, une pour les robes/jupes/shorts et la petite boite pour les chaussettes
2e niveau : 1 boite pour les pulls, 1 pour hauts manches longues, 1 pour hauts manches courtes/ débardeurs
3e niveau : 1 boite pour les gilets et la boite ouverte ainsi que celle du dernier étage, pour les sous vêtements
Voilà un beau ménage de fait! tellement bien que j'ai attaqué la salle de bain et l'armoire de la Chouquette sur le même principe!

Et voici les marques que j’ai repéré pour les prochains shoppings ; attention, on ne peut bien sur pas tout avoir donc des vêtements fabriqués dans des conditions de travail correctes avec des matières pas cracra, forcément, ça coute plus cher que ceux fabriqués par des enfants au fond d’un sweat shop en Inde avec des produits chimiques nocifs….
Plusieurs blogueuses nous ont bien aidé dans la recherche en listant des boutiques.

Certaines sont pour ma part carrément inaccessibles en terme de prix, d’autres ne sont pas dans mon style, voici donc ma micro sélection perso :
Des chaussons chaussettes chez :

Des sous vêtements chez :

des vêtements pour enfants chez :

des chaussettes chez :


des baskets chez :

des chaussures chez :

pour ce qui est des vêtement je trouve que c’est plus compliqué, j’ai bien lu cet article assez complet :

mais la vérité vraie-toute-nue-quelle-est-parfois-moche c’est que les marques citées sont carrément inabordables… autant 100€ dans des chaussures je me dis que c’est jouable si j’ai 3 paires de chaussures et qu’elles durent plusieurs années, autant 150€ dans un débardeur … ça va pas être possible .
Alors il reste le marché de l’occasion, qui reste une manière de s’habiller plus éthique, et ma foi quelques créateurs Etsy, même si les tissus ne sont pas forcément bio ou éthiques, au moins ce sont des créations donc fabriquées artisanalement et souvent des pièces uniques.

pour aller plus loin vous pouvez aller voir tous les articles de l’éco défi ICI